Le projet de la rivière Verte s’est déroulé de 1945 à 1959 dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Le projet avait été lancé dans le bassin hydrographique de la rivière Verte par le Service canadien des forêts (alors le Service fédéral de sylviculture) à la suite d’une épidémie généralisée de tordeuse des bourgeons de l’épinette dans la région. L’objectif du projet était de mitiger les effets de cette épidémie et de celles à venir en bonifiant la compréhension de la dynamique des populations de l’espèce. Bien que le projet ait commencé comme un projet de recherche sur les insectes, il a par la suite inclus les petits mammifères, les pathologies, ainsi que l’écologie et la gestion forestière.
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Le parc Stanley est superbe et important parc urbain de Vancouver (C.-B.). C'est le territoire traditionnel de différents peuples autochtones côtiers, il est reconnu comme lieu historique national du Canada – et il fait également partie d'une Zone importante pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité au Canada (ZICO BC020). Ce parc est l'habitat et l'escale de nombreuses espèces d'oiseaux côtiers et marins du nord-ouest du Pacifique, y compris les garrots, les macreuses, les hérons, les cormorans et quelques dizaines d'autres espèces d'oiseaux aquatiques – certaines d'entre-elles en nombre significatif au niveau mondial.
Le chercheur et sa recherche :
Roy Turkington a commencé sa carrière scientifique à l’Ulster University, dans son Irlande du Nord natale, où il a obtenu un baccalauréat en science. Peu de temps après, il joignait la Bangor University (Wales) où il a effectué son doctorat avant de traverser l’Atlantique et d’accepter un stage postdoctoral à l’University of Western Ontario. Il s’est joint au corps professoral de l’University of British Columbia en 1977. Il y a travaillé 37 ans, prenant sa retraite en 2015. Roy Turkington est d’abord un phytoécologue qui a effectué des recherches sur le terrain dans une grande variété d’écosystèmes incluant non seulement la région de Kluane en Arctique, les prés de chênes de Garry sur l’Île de Vancouver et les prairies du centre de la Colombie-Britannique, mais allant jusqu’au désert du Néguev en Israël et jusqu’aux forêts du sud de la Chine (Fraser et coll. 2016). Ses nombreuses années de recherche se sont concentrées sur une question fondamentale en écologie : pourquoi retrouve-t-on certaines espèces à certains endroits, et comment fonctionnent les communautés qui en résultent? Pour répondre à cette question et à des questions connexes, il a combiné études sur le terrain et en parcelles expérimentales (certaines atteignant 1 km2) pour tester les principaux déterminants de la structure communautaire tels que la compétition, le stress et les perturbations. Le chercheur À peu près tout ce que l’écologie moderne connait du Serengeti résulte des recherches initiées par A. R. E. (Tony) Sinclair, membre de la Société royale du Canada (MSRC) et de la Société royale anglaise. Tony a grandi en Tanzanie, où se trouve le parc national du Serengeti. Bien qu’il ait quitté la Tanzanie à 10 ans pour le pensionnat puis l’université en Angleterre, il a continué d’y retourner passer ses vacances. Il a vécu à temps plein dans le Serengeti durant ses études doctorales portant sur le buffle d’Afrique et supervisées par Nikolaas Tinbergen, éthologue à Oxford. Après avoir obtenu son doctorat en 1970, il s’est marié et, avec sa femme Anne, il est retourné au Serengeti soutenu par une bourse postdoctorale de trois ans de l’OTAN. Au total, Tony a vécu dans le Serengeti pendant 8 ans. Il l’a quitté lorsque le pays est devenu politiquement instable pour se rendre à Darwin, en Australie afin d’étudier les buffles d’Asie à titre de chercheur du CSIRO. Après moins d’un an, son emploi s’est toutefois envolé avec la ville de Darwin, complètement détruite par le cyclone Tracy le jour de Noël 1974. |
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