Le projet de la rivière Verte s’est déroulé de 1945 à 1959 dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Le projet avait été lancé dans le bassin hydrographique de la rivière Verte par le Service canadien des forêts (alors le Service fédéral de sylviculture) à la suite d’une épidémie généralisée de tordeuse des bourgeons de l’épinette dans la région. L’objectif du projet était de mitiger les effets de cette épidémie et de celles à venir en bonifiant la compréhension de la dynamique des populations de l’espèce. Bien que le projet ait commencé comme un projet de recherche sur les insectes, il a par la suite inclus les petits mammifères, les pathologies, ainsi que l’écologie et la gestion forestière. Les ensembles de données historiques comme celui du projet de la rivière Verte sont essentiels pour comprendre les changements dans le temps et prédire ceux à venir. Le projet Living Data permet de rendre ces ensembles de données accessibles à un public scientifique plus large. Les principaux objectifs du projet Living Data – rivière Verte sont : 1) développer une stratégie complète pour le traitement et la numérisation des données archivées de ce projet, 2) créer des données conviviales pour l’analyse scientifique, 3) publier les données du projet sous forme d’article de données et 4) utiliser les données pour répondre aux questions scientifiques pertinentes aux efforts en cours de lutte contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans le Canada atlantique. La base de données du projet de la rivière Verte existait sous forme de fiches techniques et de rapports ministériels entreposés au Centre forestier Hugh John Flemming à Fredericton (N.-B.). La stagiaire de Living Data, Skye Butterson, a emménagé à Fredericton pendant six semaines afin de travailler sur ces dossiers papier sous la supervision de Rob Johns et Sara Edwards de Ressources naturelles Canada. Leur objectif était d’inventorier les données existantes, puisqu’il n’y avait pas de répertoire des données disponibles, de leur lieu d’archivage et de leurs lacunes. Cela signifie que le stage de six semaines a été consacré à fouiller dans des boites, à lire et à numériser des pages dactylographiées magnifiquement préservées, et à constituer un inventaire consultable incluant les métadonnées associées aux mesures (ce qui s’est avéré être un facteur important dans l’utilité des données). Le stage s’est terminé par une réunion conjointe entre la gestion de l’information et l’équipe du projet pour discuter de la suite de la collaboration et de la possibilité que le processus d’archivage du projet de la rivière Verte serve de modèle pour le sauvetage futur des données au Service canadien des forêts. L’inventaire a été déjà utilisé pour trouver, valider et saisir des feuilles de données papier dans des feuilles de calcul électroniques par des techniciens et techniciennes du SCF, afin que le ou la prochaine stagiaire du projet Living Data puisse se concentrer sur le nettoyage, l’assemblage et l’archivage des données. Le directeur général régional du Centre de foresterie de l’Atlantique, Peter Fullerton, s’est réjoui du stage de Skye Butterson : « Ses efforts contribueront à une meilleure compréhension des tendances des populations de tordeuse des bourgeons de l’épinette, ce qui améliorera nos recherches sur une stratégie d’intervention précoce – une nouvelle approche pour contrôler et arrêter les épidémies d’insectes. En retour, nous avons cherché à lui offrir une expérience de carrière bénéfique en lui donnant un aperçu des organismes de recherche gouvernementaux et en ajoutant à son réseau professionnel. »
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