Stagiaire en sauvetage de données :
Tanya Strydom Le projet Piping Plover (PIPL) se concentre sur le suivi des données liées au Pluvier siffleur, cet oiseau incroyablement mignon et malheureusement en voie de disparition. Ces petits échassiers sont des visiteurs estivaux des régions côtières de la côte atlantique où ils se reproduisent le long du rivage, nichant au-dessus de la ligne des hautes eaux dans des zones de sable fin à végétation clairsemée. Les pluviers siffleurs sont sensibles aux perturbations des plages et l’un des principaux objectifs du projet PIPL est de suivre non seulement l’état de la population des oiseaux, mais également l’effet des différentes perturbations sur celle-ci. Ceci est réalisé grâce à des études sur les plages. Ces études sont menées par une équipe de bénévoles et de partenaires qui visitent à plusieurs reprises un ensemble de plages pendant les mois d’été. Au cours de ces visites, ces personnes collectent des données sur l’état de la plage et cherchent des signes d’éventuelles perturbations, tant naturelles (comme les signes de prédateurs) qu’anthropiques (comme les traces de véhicules). Bien sûr, elles sont également à la recherche de véritables pluviers siffleurs ainsi que de nids potentiels. Lorsqu’un nid est trouvé, il est ensuite suivi jusqu’à ce que les poussins s’envolent (ou que les œufs/poussins soient perdus). Les données sur les nids incluent le nombre d’œufs, de poussins et d’oisillons, si possible, les nids sont également associés aux adultes (s’ils sont bagués). L’objectif spécifique de ce stage de sauvetage de données PLD était de regrouper tous les suivis des plages et des nids dans une base de données viable qui pourrait être téléchargée et archivée dans la plateforme de données en libre accès Nature Counts. Il fallait s’assurer que les étiquettes des variables et les codes utilisés correspondaient au formatage des données utilisé par Nature Counts. Cela a été fait pour les suivis effectués en Nouvelle-Écosse de 2006 à 2016 (les données à partir de 2017 étaient déjà archivées sur Nature Counts). Le plus grand défi était que les données des différentes années se trouvaient dans divers fichiers et semblaient toujours avoir une structure légèrement différente, les paramètres des suivis étant modifiés au fil des ans. Il fallait ainsi faire correspondre des variables qui décrivaient la même propriété, mais présentaient des appellations différentes ou un système de notation légèrement différent, ou encore identifier quelles variables n’avaient pas été enregistrées les années précédentes, mais qui l’étaient maintenant. Au total, nous avons pu « récupérer » les données de suivi portant sur 11 années, soit 4 230 relevés de plages et 1 120 observations de nids sur 77 plages différentes en Nouvelle-Écosse. Ces ensembles de données peuvent désormais être archivés sur Nature Counts, car ils présentent la même structure que les données qui y sont déjà regroupées. Cela signifie que tous et toutes pourront facilement utiliser ces données à long terme pour nous aider à mieux comprendre ces adorables petits oiseaux !
0 Comments
Leave a Reply. |
Archives
October 2024
CatÉgories |