Effets des épandages passés de pesticides sur les communautés d’invertébrés benthiques
Direction du groupe de travail : Christopher Edge (Ressources naturelles Canada – Service canadien des forêts), Josh Kurek (Mount Allison University), Jennifer Lento (University of New Brunswick – Institut canadien des rivières) et Karen Kidd (McMaster University)
Date de tenue du groupe de travail : 6 au 10 novembre 2023
En personne : Upper Oxbow, Miramichi, Nouveau-Brunswick
Date limite: 30 août 2023
Postulez ici : fermé
L’Institut canadien d’écologie et d’évolution sollicite les candidatures des étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs souhaitant participer au groupe de travail suivant dans le cadre du projet Living Data CRSNG-FONCER. Les personnes participantes acquerront une expérience significative en science de synthèse, auront la chance d’être coauteurs ou coautrices sur des publications, et pourraient être admissibles à deux crédits de cours. Les candidates et candidats doivent être présentement aux études aux cycles supérieurs en écologie, sciences de l’environnement, évolution ou autre discipline connexe à Université McGill, University of British Columbia, University of Regina, ou Université de Montréal. La priorité sera accordée aux étudiants et étudiantes qui ont réussi les cours suivants du projet Living Data : « Statistiques de synthèse pour l’écologie et l’évolution » et « Collaboration scientifique en écologie et en évolution » ou qui y sont inscrit.es pour la session d’automne 2023. La participation au groupe de travail et la réussite de ces deux cours sont nécessaires à l’obtention d’un Certificat en science de synthèse et science collaborative de l’ICEE. Les personnes qui ont participé à un précédent groupe de travail du Projet Living Data ne sont pas éligibles.
Description du projet:
L’utilisation à grande échelle des pesticides a commencé dans les années 1950, alors que les connaissances sur leurs conséquences environnementales néfastes étaient limitées. Ces produits chimiques ont été utilisés pendant des décennies sur de vastes étendues de terres avant que leurs effets non ciblés, leur persistance et leurs conséquences environnementales ne soient reconnus et que leur utilisation soit restreinte ou interdite. Aujourd’hui, les effets environnementaux les plus aigus des pesticides utilisés historiquement sont bien documentés. Cependant, le rétablissement des communautés, les impacts hérités et les changements faisant suite aux perturbations demeurent peu connus, une lacune notamment mise en lumière par la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.
Un exemple bien connu de cette problématique est l’épandage de pesticides dans les forêts du Nouveau-Brunswick pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette. De 1952 à 1993, au moins une et jusqu’à 40 applications de pesticides ont été effectuées sur 97 % des forêts de la province (6 200 000 ha). Plusieurs de ces pesticides sont toxiques pour la vie aquatique, en particulier pour les macroinvertébrés aquatiques, un taxon couramment utilisé comme indicateur de la santé des écosystèmes. Au Nouveau-Brunswick, le Réseau canadien de biosurveillance aquatique (RCBA) a rendu accessible publiquement un ensemble de données sur les communautés d’invertébrés benthiques actuelles dans l’ensemble de l’étendue spatiale des applications historiques de pesticides. Cumulés, les ensembles de données sur les pesticides et celui du RCBA offrent une nouvelle occasion d’examiner le rétablissement de l’écosystème et les impacts actuels de l’application historique de pesticides sur les écosystèmes aquatiques.
Les participant.es de ce groupe de travail se réuniront pour définir et développer 2 à 3 sous-projets interdisciplinaires visant par exemple à : 1) identifier des critères utilisés pour évaluer le rétablissement écosystémique, 2) développer des méthodes puissantes pour évaluer les effets cumulatifs de plusieurs pesticides ou 3) évaluer les facteurs environnementaux à l’origine du rétablissement communautaire dans l’Anthropocène.
Date de tenue du groupe de travail : 6 au 10 novembre 2023
En personne : Upper Oxbow, Miramichi, Nouveau-Brunswick
Date limite: 30 août 2023
Postulez ici : fermé
L’Institut canadien d’écologie et d’évolution sollicite les candidatures des étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs souhaitant participer au groupe de travail suivant dans le cadre du projet Living Data CRSNG-FONCER. Les personnes participantes acquerront une expérience significative en science de synthèse, auront la chance d’être coauteurs ou coautrices sur des publications, et pourraient être admissibles à deux crédits de cours. Les candidates et candidats doivent être présentement aux études aux cycles supérieurs en écologie, sciences de l’environnement, évolution ou autre discipline connexe à Université McGill, University of British Columbia, University of Regina, ou Université de Montréal. La priorité sera accordée aux étudiants et étudiantes qui ont réussi les cours suivants du projet Living Data : « Statistiques de synthèse pour l’écologie et l’évolution » et « Collaboration scientifique en écologie et en évolution » ou qui y sont inscrit.es pour la session d’automne 2023. La participation au groupe de travail et la réussite de ces deux cours sont nécessaires à l’obtention d’un Certificat en science de synthèse et science collaborative de l’ICEE. Les personnes qui ont participé à un précédent groupe de travail du Projet Living Data ne sont pas éligibles.
Description du projet:
L’utilisation à grande échelle des pesticides a commencé dans les années 1950, alors que les connaissances sur leurs conséquences environnementales néfastes étaient limitées. Ces produits chimiques ont été utilisés pendant des décennies sur de vastes étendues de terres avant que leurs effets non ciblés, leur persistance et leurs conséquences environnementales ne soient reconnus et que leur utilisation soit restreinte ou interdite. Aujourd’hui, les effets environnementaux les plus aigus des pesticides utilisés historiquement sont bien documentés. Cependant, le rétablissement des communautés, les impacts hérités et les changements faisant suite aux perturbations demeurent peu connus, une lacune notamment mise en lumière par la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.
Un exemple bien connu de cette problématique est l’épandage de pesticides dans les forêts du Nouveau-Brunswick pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette. De 1952 à 1993, au moins une et jusqu’à 40 applications de pesticides ont été effectuées sur 97 % des forêts de la province (6 200 000 ha). Plusieurs de ces pesticides sont toxiques pour la vie aquatique, en particulier pour les macroinvertébrés aquatiques, un taxon couramment utilisé comme indicateur de la santé des écosystèmes. Au Nouveau-Brunswick, le Réseau canadien de biosurveillance aquatique (RCBA) a rendu accessible publiquement un ensemble de données sur les communautés d’invertébrés benthiques actuelles dans l’ensemble de l’étendue spatiale des applications historiques de pesticides. Cumulés, les ensembles de données sur les pesticides et celui du RCBA offrent une nouvelle occasion d’examiner le rétablissement de l’écosystème et les impacts actuels de l’application historique de pesticides sur les écosystèmes aquatiques.
Les participant.es de ce groupe de travail se réuniront pour définir et développer 2 à 3 sous-projets interdisciplinaires visant par exemple à : 1) identifier des critères utilisés pour évaluer le rétablissement écosystémique, 2) développer des méthodes puissantes pour évaluer les effets cumulatifs de plusieurs pesticides ou 3) évaluer les facteurs environnementaux à l’origine du rétablissement communautaire dans l’Anthropocène.