Une boîte à outils pour plus d’équité, de diversité et d’inclusion dans le financement de l’écologie en début de carrière
09.09.2024
Cet article dans FACETS présente une boîte à outils pour aider les programmes subventionnaires en écologie à autoévaluer leurs progrès relatifs à l’accroissement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans l’attribution de financement. La boîte à outils a été développée à partir de la littérature existante, d’entretiens semi-structurés et des expériences des coauteurs et coautrices. Elle propose des critères spécifiques, des explications, des recommandations et des exemples pour soutenir les candidatures qui ont été historiquement marginalisées en écologie et qui sont souvent exclues des considérations de financement équitable. Ce groupe de travail était organisé par Catherine Sun, Alys Granados et Cole Burton.
https://www.facetsjournal.com/doi/10.1139/facets-2023-0065
Cet article dans FACETS présente une boîte à outils pour aider les programmes subventionnaires en écologie à autoévaluer leurs progrès relatifs à l’accroissement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans l’attribution de financement. La boîte à outils a été développée à partir de la littérature existante, d’entretiens semi-structurés et des expériences des coauteurs et coautrices. Elle propose des critères spécifiques, des explications, des recommandations et des exemples pour soutenir les candidatures qui ont été historiquement marginalisées en écologie et qui sont souvent exclues des considérations de financement équitable. Ce groupe de travail était organisé par Catherine Sun, Alys Granados et Cole Burton.
https://www.facetsjournal.com/doi/10.1139/facets-2023-0065
Tirer profit des pratiques de la science ouverte pour enseigner l’écologie et la biologie évolutive à l’aide de didacticiels interactifs
09.09.2024
Dans cet article d’un groupe de travail du Projet Living Data de l’ICEE organisé par J. Bernhardt (U. of Guelph) et J. Sunday (U. McGill), des étudiants et étudiantes-chercheuses aux cycles supérieurs explorent l’enseignement de la science ouverte aux élèves de premier cycle universitaire en écologie et biologie évolutive (EEB), notamment par la création de tutoriels interactifs faciles à utiliser. Les didacticiels enseignent les concepts écologiques fondamentaux, la maîtrise des données, la programmation (à l’aide du logiciel R) et les compétences d’analyse à l’aide d’ensembles de données accessibles au public (y compris les ensembles de données récupérés grâce au Projet Living Data) tout en présentant aux élèves les concepts et outils de la science ouverte. Accédez aux tutoriels ici (en anglais seulement).
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ece3.11179
Dans cet article d’un groupe de travail du Projet Living Data de l’ICEE organisé par J. Bernhardt (U. of Guelph) et J. Sunday (U. McGill), des étudiants et étudiantes-chercheuses aux cycles supérieurs explorent l’enseignement de la science ouverte aux élèves de premier cycle universitaire en écologie et biologie évolutive (EEB), notamment par la création de tutoriels interactifs faciles à utiliser. Les didacticiels enseignent les concepts écologiques fondamentaux, la maîtrise des données, la programmation (à l’aide du logiciel R) et les compétences d’analyse à l’aide d’ensembles de données accessibles au public (y compris les ensembles de données récupérés grâce au Projet Living Data) tout en présentant aux élèves les concepts et outils de la science ouverte. Accédez aux tutoriels ici (en anglais seulement).
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ece3.11179
Un modèle général de métaécosystème pour prédire les fonctions des écosystèmes à l’échelle du paysage
09.09.2024
Dans cet article d’Ecography, les chercheurs et chercheuses élaborent un modèle flexible de métaécosystème pour prédire les fonctions des écosystèmes à l’échelle du paysage. Les chercheurs et chercheuses démontrent l’importance d’intégrer la diversité et la complémentarité des écosystèmes dans les modèles de métaécosystèmes pour générer des hypothèses empiriquement testables sur les fonctions des écosystèmes. Ce groupe de travail de l’ICEE a été organisé par Eric Harvey et Marie-Josée Fortin.
https://nsojournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/ecog.06790
Dans cet article d’Ecography, les chercheurs et chercheuses élaborent un modèle flexible de métaécosystème pour prédire les fonctions des écosystèmes à l’échelle du paysage. Les chercheurs et chercheuses démontrent l’importance d’intégrer la diversité et la complémentarité des écosystèmes dans les modèles de métaécosystèmes pour générer des hypothèses empiriquement testables sur les fonctions des écosystèmes. Ce groupe de travail de l’ICEE a été organisé par Eric Harvey et Marie-Josée Fortin.
https://nsojournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/ecog.06790
RECONSTRUCTION DU RÉSEAU TROPHIQUE PAR TRANSFERT PHYLOGÉNÉTIQUE DE LA REPRÉSENTATION DU RÉSEAU DE RANG INFÉRIEU
11.07.2023
Dans cet article de Methods in Ecology and Evolution, les chercheuses et chercheurs présentent un cadre méthodologique qui utilise l'intégration de graphes et l'apprentissage par transfert pour dresser une liste des interactions trophiques prédites au sein d'un pool d'espèces pour lesquelles les interactions sont inconnues et ainsi assembler un métaweb des mammifères canadiens dérivé des interactions dans le réseau trophique européen. Félicitations à Tanya Strydom (Université de Montréal) qui remporté le prix Robert May 2022 pour cet article. Le prix Robert May est décerné chaque année au meilleur article soumis par un auteur ou une autrice en début de carrière en recherche. Le groupe de travail de l’ICEE dont découle cet article est organisé par Laura Pollock (Université McGill) et Timothée Poisot (Université de Montréal).
https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/2041-210X.13835
Dans cet article de Methods in Ecology and Evolution, les chercheuses et chercheurs présentent un cadre méthodologique qui utilise l'intégration de graphes et l'apprentissage par transfert pour dresser une liste des interactions trophiques prédites au sein d'un pool d'espèces pour lesquelles les interactions sont inconnues et ainsi assembler un métaweb des mammifères canadiens dérivé des interactions dans le réseau trophique européen. Félicitations à Tanya Strydom (Université de Montréal) qui remporté le prix Robert May 2022 pour cet article. Le prix Robert May est décerné chaque année au meilleur article soumis par un auteur ou une autrice en début de carrière en recherche. Le groupe de travail de l’ICEE dont découle cet article est organisé par Laura Pollock (Université McGill) et Timothée Poisot (Université de Montréal).
https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/2041-210X.13835
IDENTIFIER LES TRAITS EN FUSIONNANT DES MÉTHODES COMPARATIVES PHYLOGÉNÉTIQUES ET DES MODÈLES D'ÉQUATIONS STRUCTURELLE
06.04.2023
Dans cet article, des chercheurs et chercheuses du groupe de travail « FISHGLOB » ICEE-CESAB, organisé par Bastien Mérigot (Université de Montpellier) et Maria Lourdes (Deng) Palomares (UBC), font la démonstration de l'imputation phylogénétique de traits mixtes par équation structurelle en utilisant 33 variables représentant l'histoire de vie, la reproduction, la taille et les traits comportementaux pour tous les poissons connus dans le monde. Les traits imputés sont utilisés pour classer tous les poissons en types d'histoire de vie et confirmer un signal phylogénétique dans trois stratégies d'histoire de vie dominantes chez les poissons.
https://doi.org/10.1111/2041-210X.14076
Dans cet article, des chercheurs et chercheuses du groupe de travail « FISHGLOB » ICEE-CESAB, organisé par Bastien Mérigot (Université de Montpellier) et Maria Lourdes (Deng) Palomares (UBC), font la démonstration de l'imputation phylogénétique de traits mixtes par équation structurelle en utilisant 33 variables représentant l'histoire de vie, la reproduction, la taille et les traits comportementaux pour tous les poissons connus dans le monde. Les traits imputés sont utilisés pour classer tous les poissons en types d'histoire de vie et confirmer un signal phylogénétique dans trois stratégies d'histoire de vie dominantes chez les poissons.
https://doi.org/10.1111/2041-210X.14076
METTRE LES PRAIRIES ET LES SAVANES DU BRÉSIL SUR LA CARTE DE LA SCIENCE ET DE LA CONSERVATION
19.01.2022
Dans cet article (en anglais), des chercheurs et chercheuses présentent les principaux facteurs influençant les formes que prennent les savanes et les prairies au Brésil (y compris dans les régions du pays où les forêts dominent). Celles-ci occupent 27 % du territoire brésilien et ont été historiquement négligées dans les efforts de conservation. Les principales caractéristiques de chaque écosystème herbeux en matière de physionomie et de dynamique écologique (par exemple, les relations avec les herbivores et le feu) y sont synthétisées. Les scientifiques proposent en outre une terminologie et une compréhension communes. Ce groupe de travail était dirigé par Gerhard Ernst Overbeck et cofinancé par SinBiose, le centre de synthèse brésilien. L’ICEE a fourni des fonds à un participant au groupe de travail provenant de l’Université de Guelph, Madhur Anand.
https://doi.org/10.1016/j.ppees.2022.125687
Dans cet article (en anglais), des chercheurs et chercheuses présentent les principaux facteurs influençant les formes que prennent les savanes et les prairies au Brésil (y compris dans les régions du pays où les forêts dominent). Celles-ci occupent 27 % du territoire brésilien et ont été historiquement négligées dans les efforts de conservation. Les principales caractéristiques de chaque écosystème herbeux en matière de physionomie et de dynamique écologique (par exemple, les relations avec les herbivores et le feu) y sont synthétisées. Les scientifiques proposent en outre une terminologie et une compréhension communes. Ce groupe de travail était dirigé par Gerhard Ernst Overbeck et cofinancé par SinBiose, le centre de synthèse brésilien. L’ICEE a fourni des fonds à un participant au groupe de travail provenant de l’Université de Guelph, Madhur Anand.
https://doi.org/10.1016/j.ppees.2022.125687
CONSERVATION DES MACROMYCÈTES AU CANADA ET ESPÈCES CIBLES À ÉVALUER : UN POINT DE DÉPART
01.06.2022
Cet article du groupe de travail 2021 organisé par Allison Walker, Alfredo Justo, Greg Thorn et Gavin Kernaghan, les chercheurs et chercheuses examinent les connaissances quant à la conservation des macromycètes canadiens et présentent une courte liste à prendre en considération pour une évaluation formelle de celle-ci. Les données sur la biodiversité fongique proviennent de recherches gouvernementales (Wild Species 2020), de la science citoyenne, de mycologues indépendant.es qualifié.es, de recherches universitaires et muséales sur la biodiversité. www.facetsjournal.com/doi/full/10.1139/facets-2021-0180 |
LA SALINISATION DES LACS ENTRAÎNE DES PERTES CONSTANTES D’ABONDANCE ET DE DIVERSITÉ DU ZOOPLANCTON DANS DES EXPÉRIENCES COORDONNÉES EN MÉSOCOSME
01.06.2022
Un groupe de travail financé par l’ICEE organisé par Shelley Arnott (Queen’s U.) et Bill Hintz (Rensselaer Polytechnic Institute) a publié cet article traitant d’expériences conduites sur 16 sites afin de comprendre la réponse des communautés lacustres en Amérique du Nord et en Europe à la contamination anthropique par le sel. Les chercheurs et chercheuses ont quantifié la réponse de l’abondance du zooplancton et de la structure de la communauté à un large gradient de concentrations de chlorure représentatives de ce qui se retrouve dans l’environnement. Dans l’ensemble, l’étude démontre que les propriétés globales des communautés de zooplancton peuvent être affectées négativement.
https://aslopubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/lol2.10239
Un groupe de travail financé par l’ICEE organisé par Shelley Arnott (Queen’s U.) et Bill Hintz (Rensselaer Polytechnic Institute) a publié cet article traitant d’expériences conduites sur 16 sites afin de comprendre la réponse des communautés lacustres en Amérique du Nord et en Europe à la contamination anthropique par le sel. Les chercheurs et chercheuses ont quantifié la réponse de l’abondance du zooplancton et de la structure de la communauté à un large gradient de concentrations de chlorure représentatives de ce qui se retrouve dans l’environnement. Dans l’ensemble, l’étude démontre que les propriétés globales des communautés de zooplancton peuvent être affectées négativement.
https://aslopubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/lol2.10239
LES DIRECTIVES ACTUELLES SUR LA QUALITÉ DE L’EAU EN AMÉRIQUE DU NORD ET EN EUROPE NE PROTÈGENT PAS LES LACS DE LA SALINISATION
01.06.2022
Cet article analyse la capacité des directives actuelles sur la qualité de l’eau en Amérique du Nord et en Europe de protéger adéquatement les réseaux trophiques des lacs de la salinisation d’origine humaine causée par l’utilisation de sels de déglaçage routier, les pratiques agricoles, les opérations minières et le changement climatique. Les chercheurs et chercheuses ont conclu que les seuils élevés actuels de chlorure (Cl−) en Amérique du Nord et en Europe ne protégeaient pas adéquatement les réseaux trophiques des lacs. Conséquemment, des lignes directrices sur la qualité de l’eau devraient être élaborées là où elles n’existent pas et il est urgent de réévaluer les lignes directrices existantes. Cet article provient d’un groupe de travail financé par l’ICEE et organisé par Shelley Arnott (Queen’s U.) et Bill Hintz (Rensselaer Polytechnic Institute).
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2115033119
Cet article analyse la capacité des directives actuelles sur la qualité de l’eau en Amérique du Nord et en Europe de protéger adéquatement les réseaux trophiques des lacs de la salinisation d’origine humaine causée par l’utilisation de sels de déglaçage routier, les pratiques agricoles, les opérations minières et le changement climatique. Les chercheurs et chercheuses ont conclu que les seuils élevés actuels de chlorure (Cl−) en Amérique du Nord et en Europe ne protégeaient pas adéquatement les réseaux trophiques des lacs. Conséquemment, des lignes directrices sur la qualité de l’eau devraient être élaborées là où elles n’existent pas et il est urgent de réévaluer les lignes directrices existantes. Cet article provient d’un groupe de travail financé par l’ICEE et organisé par Shelley Arnott (Queen’s U.) et Bill Hintz (Rensselaer Polytechnic Institute).
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2115033119
COMBLER LE FOSSÉ ENTRE LES PRÉVISIONS ÉCOLOGIQUES ET LA PRISE DE DÉCISION ENVIRONNEMENTALE
15.01.2022
Comment rendre les prévisions écologiques plus utiles aux prises de décision? Ce groupe de travail de l’ICEE, dirigé par Korryn Bodner, Carina Rauen Firkowski et Marie-Josée Fortin, décrit dix façons d'améliorer les prévisions dans les systèmes socioécologiques. Il s'agit notamment de rendre les modèles plus rigoureux, par exemple en tenant compte de l'incertitude, ainsi que de les rendre plus pertinents pour les décideurs et décideuses environnementaux, par exemple en développant des partenariats efficaces et en ciblant des points de décision spécifiques.
https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ecs2.3869
Comment rendre les prévisions écologiques plus utiles aux prises de décision? Ce groupe de travail de l’ICEE, dirigé par Korryn Bodner, Carina Rauen Firkowski et Marie-Josée Fortin, décrit dix façons d'améliorer les prévisions dans les systèmes socioécologiques. Il s'agit notamment de rendre les modèles plus rigoureux, par exemple en tenant compte de l'incertitude, ainsi que de les rendre plus pertinents pour les décideurs et décideuses environnementaux, par exemple en développant des partenariats efficaces et en ciblant des points de décision spécifiques.
https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ecs2.3869
MAINTENIR LE DYNAMISME DES GROUPES DE TRAVAIL COLLABORATIFS POST-PANDÉMIE
26.08.2021
Cet article examine l'adoption de modèles de groupes de travail hybrides et montre comment la collaboration virtuelle peut augmenter, mais ne peut pas remplacer, les groupes de travail en personne. Un article de Diane Srivastava, Marten Winter, Louis J. Gross, Jean Paul Metzger, Jill S. Baron, Nicolas Mouquet, Thomas R. Meagher, Benjamin S. Halpern et Valério D. Pillar publié dans Nature Ecology & Evolution.
https://doi.org/10.1038/s41559-021-01521-0
Cet article examine l'adoption de modèles de groupes de travail hybrides et montre comment la collaboration virtuelle peut augmenter, mais ne peut pas remplacer, les groupes de travail en personne. Un article de Diane Srivastava, Marten Winter, Louis J. Gross, Jean Paul Metzger, Jill S. Baron, Nicolas Mouquet, Thomas R. Meagher, Benjamin S. Halpern et Valério D. Pillar publié dans Nature Ecology & Evolution.
https://doi.org/10.1038/s41559-021-01521-0
NUMÉRO SPÉCIAL : MÉSADAPTATION EN ÉVOLUTION APPLIQUÉE
29.11.2020
Un groupe de travail de l’ICEE sur la mésadaptation dirigé par Andrew Hendry, Allison Derry, Gregor Fussmann et Rowan Barrett a abouti à ce numéro spécial dans Evolutionary Applications. Les deux articles suivants sont directement issus du groupe de travail :
Causes of maladaptation (Les causes de la mésadaptation)
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eva.12844
Understanding Maladaptation by Uniting Ecological and Evolutionary Perspectives (Comprendre la mésadaptation en réunissant les perspectives écologiques et évolutives)
https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/705020?journalCode=an
Un groupe de travail de l’ICEE sur la mésadaptation dirigé par Andrew Hendry, Allison Derry, Gregor Fussmann et Rowan Barrett a abouti à ce numéro spécial dans Evolutionary Applications. Les deux articles suivants sont directement issus du groupe de travail :
Causes of maladaptation (Les causes de la mésadaptation)
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eva.12844
Understanding Maladaptation by Uniting Ecological and Evolutionary Perspectives (Comprendre la mésadaptation en réunissant les perspectives écologiques et évolutives)
https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/705020?journalCode=an
UNE ÉTUDE MONDIALE DES DONNÉES SCIENTIFIQUES SUR LES CHALUTS DE FOND
03.12.2020
Les poissons modifient aussi leur aire de répartition en réponse aux changements du climat, mais vous ne le saviez peut-être pas… en partie parce que la plupart des données des relevés au chalut de fond qui pourraient documenter de tels changements ne sont pas accessibles au public et qu’ils sont de portée limitée. Ceci est particulièrement problématique pour la cartographie des déplacements transfrontiers. Le groupe de travail FISHGLOB documente le problème et propose des solutions dans son nouvel article publié dans Global Change Biology.
https://doi.org/10.1111/gcb.15404
Les poissons modifient aussi leur aire de répartition en réponse aux changements du climat, mais vous ne le saviez peut-être pas… en partie parce que la plupart des données des relevés au chalut de fond qui pourraient documenter de tels changements ne sont pas accessibles au public et qu’ils sont de portée limitée. Ceci est particulièrement problématique pour la cartographie des déplacements transfrontiers. Le groupe de travail FISHGLOB documente le problème et propose des solutions dans son nouvel article publié dans Global Change Biology.
https://doi.org/10.1111/gcb.15404
UNE NOUVELLE SYNTHÈSE SUR L’EXPANSION DE L’AIRE DE RÉPARTITION
01.10.2020
Une nouvelle synthèse ayant trait à l'expansion de l'aire de répartition montre que des rétroactions écoévolutives accélèrent le taux moyen de cette expansion, mais ont également une diversité surprenante d’effets sur la variation de ce taux. Cette synthèse découle des travaux d’un groupe de l’ICEE dirigé par Jennifer Williams et Thomas Miller.
https://doi.org/10.1002/ecy.3139
Une nouvelle synthèse ayant trait à l'expansion de l'aire de répartition montre que des rétroactions écoévolutives accélèrent le taux moyen de cette expansion, mais ont également une diversité surprenante d’effets sur la variation de ce taux. Cette synthèse découle des travaux d’un groupe de l’ICEE dirigé par Jennifer Williams et Thomas Miller.
https://doi.org/10.1002/ecy.3139
DE QUELLE MANIÈRE L’ÉVOLUTION AFFECTE-T-ELLE LA VARIATION DANS L’EXPANSION DE L’AIRE DE DISTRIBUTION
09.04.2020
Nous savons dorénavant, grâce aux manipulations expérimentales des taux d’évolution, que l’évolution rapide accroit la vitesse d’expansion de l’aire de distribution. Cependant, ces mêmes expérimentations révèlent que l’évolution influence aussi la variation entre les populations réplicas, l’augmentant ou la réduisant. À la suite des travaux de leur groupe, Williams, Hufbauer et Miller suggèrent que les facteurs écologiques (taille des populations, systèmes de reproduction, par exemple) affectent la balance entre la dérive génique et la sélection amenant une hausse de la variance (dominance de la dérive) ou une baisse (dominance de la sélection).
https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.05.012
Nous savons dorénavant, grâce aux manipulations expérimentales des taux d’évolution, que l’évolution rapide accroit la vitesse d’expansion de l’aire de distribution. Cependant, ces mêmes expérimentations révèlent que l’évolution influence aussi la variation entre les populations réplicas, l’augmentant ou la réduisant. À la suite des travaux de leur groupe, Williams, Hufbauer et Miller suggèrent que les facteurs écologiques (taille des populations, systèmes de reproduction, par exemple) affectent la balance entre la dérive génique et la sélection amenant une hausse de la variance (dominance de la dérive) ou une baisse (dominance de la sélection).
https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.05.012
EST-CE QUE LA VARIATION INTRASPÉCIFIQUE DANS LES TRAITS EST PLUS IMPORTANTE AU NIVEAU LOCAL OU RÉGIONAL?
09.04.2020
La variation intraspécifique dans les traits (VIT) peut-être étonnamment élevée pour certaines plantes, et on ne sait pas vraiment pourquoi. Afin de mieux départager les différentes explications, il est pertinent d’étudier les changements dans la VIT en relation avec les échelles spatiales. L’IVT des feuilles et des racines de six plantes de sous-bois communes était plus petite entre les régions bioclimatiques qu’aux échelles locales – incluant la comparaison entre les habitats perturbés et les habitats intacts. Ce groupe de travail a employé une importante base de données portant sur 818 populations et collectées par l’entremise du projet Co-Vitas.
https://doi.org/10.1111/1365-2435.13402
La variation intraspécifique dans les traits (VIT) peut-être étonnamment élevée pour certaines plantes, et on ne sait pas vraiment pourquoi. Afin de mieux départager les différentes explications, il est pertinent d’étudier les changements dans la VIT en relation avec les échelles spatiales. L’IVT des feuilles et des racines de six plantes de sous-bois communes était plus petite entre les régions bioclimatiques qu’aux échelles locales – incluant la comparaison entre les habitats perturbés et les habitats intacts. Ce groupe de travail a employé une importante base de données portant sur 818 populations et collectées par l’entremise du projet Co-Vitas.
https://doi.org/10.1111/1365-2435.13402
QUELLES ESPÈCES DEVONS-NOUS CONSERVER?
09.04.2020
Quelles espèces devons-nous conserver maintenant si nous voulons maximiser la biodiversité dans le futur – les lignées les plus distantes au plan évolutif ou les lignées ayant produit des espèces le plus rapidement jusqu’à maintenant? Un groupe de travail de l’ICEE a utilisé la reconstruction de phylogénies pour imaginer les décisions de conservation qui auraient, si elles avaient été faites il y a des millions d’années, produit le plus de biodiversité aujourd’hui. Alors que toute décision ponctuelle était inefficace, le meilleur pari était de conserver les lignées se diversifiant rapidement dans une stratégie constamment mise à jour.
http://dx.doi.org/10.1098/rspb.2018.2896
Quelles espèces devons-nous conserver maintenant si nous voulons maximiser la biodiversité dans le futur – les lignées les plus distantes au plan évolutif ou les lignées ayant produit des espèces le plus rapidement jusqu’à maintenant? Un groupe de travail de l’ICEE a utilisé la reconstruction de phylogénies pour imaginer les décisions de conservation qui auraient, si elles avaient été faites il y a des millions d’années, produit le plus de biodiversité aujourd’hui. Alors que toute décision ponctuelle était inefficace, le meilleur pari était de conserver les lignées se diversifiant rapidement dans une stratégie constamment mise à jour.
http://dx.doi.org/10.1098/rspb.2018.2896
EST-CE QUE L’HUMANITÉ BÉNÉFICIE DE LA CONSERVATION DE L’HISTOIRE ÉVOLUTIVE?
12.06.2019
Est-ce que l’humanité bénéficie de la conservation de l’histoire évolutive? Il est souvent tenu pour acquis que la conservation des espèces basée sur leur singularité évolutive permet de sauvegarder les services écosystémiques, de réduire les risques d’extinction et de maximiser le potentiel évolutif futur. Une nouvelle synthèse soutient que les preuves empiriques en ce sens sont minces, au mieux. Cet article résulte du travail d’un groupe de l’ICEE dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/brv.12526
Est-ce que l’humanité bénéficie de la conservation de l’histoire évolutive? Il est souvent tenu pour acquis que la conservation des espèces basée sur leur singularité évolutive permet de sauvegarder les services écosystémiques, de réduire les risques d’extinction et de maximiser le potentiel évolutif futur. Une nouvelle synthèse soutient que les preuves empiriques en ce sens sont minces, au mieux. Cet article résulte du travail d’un groupe de l’ICEE dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/brv.12526
L’ADAPTATION DES ESPÈCES AUX ENVIRONNEMENTS ACTUELS EST À LA FOIS BONNE ET MAUVAISE POUR LEUR CONSERVATION
12.06.2019
L’adaptation des espèces aux environnements actuels est à la fois bonne et mauvaise pour leur conservation. Une nouvelle étude propose que l’adaptation est bénéfique pour la sauvegarde à court terme des populations menacées, alors que pour pallier les risques liés aux changements environnementaux futurs, une certaine dose de mauvaise adaptation serait souhaitable. Cette publication fait suite au travail d’un groupe dirigé par Alison Derry, Rowan Barrett, Andrew Hendry et Gregor Fussman.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eva.12791
L’adaptation des espèces aux environnements actuels est à la fois bonne et mauvaise pour leur conservation. Une nouvelle étude propose que l’adaptation est bénéfique pour la sauvegarde à court terme des populations menacées, alors que pour pallier les risques liés aux changements environnementaux futurs, une certaine dose de mauvaise adaptation serait souhaitable. Cette publication fait suite au travail d’un groupe dirigé par Alison Derry, Rowan Barrett, Andrew Hendry et Gregor Fussman.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/eva.12791
UNE NOUVELLE ÉTUDE SOUTIENT QUE LES CHANGEMENTS TEMPORELS DANS LA RICHESSE EN ESPÈCES VARIENT SOUVENT AVEC L’ÉCHELLE SPATIALE
10.06.2019
Une nouvelle étude soutient que les changements temporels dans la richesse en espèces varient souvent avec l’échelle spatiale. Par exemple, la richesse en espèces des coraux d’Amérique centrale a peu varié au niveau local, mais a diminué au niveau régional, par homogénéisation. Le contraire est observé chez les oiseaux d’Amérique du Nord. L’importance de ces variations en appelle à de nouvelles approches de suivi et d’analyse de la richesse spécifique.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/oik.05968
Une nouvelle étude soutient que les changements temporels dans la richesse en espèces varient souvent avec l’échelle spatiale. Par exemple, la richesse en espèces des coraux d’Amérique centrale a peu varié au niveau local, mais a diminué au niveau régional, par homogénéisation. Le contraire est observé chez les oiseaux d’Amérique du Nord. L’importance de ces variations en appelle à de nouvelles approches de suivi et d’analyse de la richesse spécifique.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/oik.05968
LA CONSERVATION DYNAMIQUE PEUT-ELLE AIDER À PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ DANS UNE SITUATION DE CHANGEMENTS CLIMATIQUES?
14.02.2019
Les aires de conservation dynamiques peuvent-elles aider à protéger la biodiversité dans un monde au climat perturbé? Les auteurs et autrices d’un nouvel article Perspective publié dans Frontiers in Ecology and Evolution suggèrent que des réseaux intégrant des aires de conservation dynamiques et des aires protégées de manière permanente pourraient accroitre la connectivité spatiotemporelle et aider à conserver la biodiversité. Une telle approche constitue une nouvelle stratégie pour s’adapter aux fluctuations climatiques.
Cette étude a été conduite par des membres d’un groupe de travail de l’ICEE coordonné par Cassidy D'Aloia, Ilona Naujokaitis-Lewis et Marie-Josée Fortin
https://doi.org/10.3389/fevo.2019.00027
Les aires de conservation dynamiques peuvent-elles aider à protéger la biodiversité dans un monde au climat perturbé? Les auteurs et autrices d’un nouvel article Perspective publié dans Frontiers in Ecology and Evolution suggèrent que des réseaux intégrant des aires de conservation dynamiques et des aires protégées de manière permanente pourraient accroitre la connectivité spatiotemporelle et aider à conserver la biodiversité. Une telle approche constitue une nouvelle stratégie pour s’adapter aux fluctuations climatiques.
Cette étude a été conduite par des membres d’un groupe de travail de l’ICEE coordonné par Cassidy D'Aloia, Ilona Naujokaitis-Lewis et Marie-Josée Fortin
https://doi.org/10.3389/fevo.2019.00027
UNE NOUVELLE ÉTUDE DES PRÉDATEURS MARINS VERTÉBRÉS DE L’ARCTIQUE NORD-AMÉRICAIN MONTRE QUE SEULEMENT 5 À 7 % DES ZONES DE FORTE DIVERSITÉ SONT INCLUSES DANS LES AIRES PROTÉGÉES
07.02.2019
Une nouvelle étude des prédateurs marins vertébrés de l’Arctique nord-américain montre que seulement 5 à 7 % des zones de forte diversité sont incluses dans les aires protégées. Les zones de forte biodiversité ont été déterminées en colligeant les données de télémétrie de 1283 individus appartenant à 21 espèces. Cette recherche provient d’un groupe de travail de l’ICEE dirigé par David Yurkowski, Marie Auger-Méthé, Steve Ferguson et Mark Mallory.
https://doi.org/10.1111/ddi.12860
Une nouvelle étude des prédateurs marins vertébrés de l’Arctique nord-américain montre que seulement 5 à 7 % des zones de forte diversité sont incluses dans les aires protégées. Les zones de forte biodiversité ont été déterminées en colligeant les données de télémétrie de 1283 individus appartenant à 21 espèces. Cette recherche provient d’un groupe de travail de l’ICEE dirigé par David Yurkowski, Marie Auger-Méthé, Steve Ferguson et Mark Mallory.
https://doi.org/10.1111/ddi.12860
CHEZ LES VERTÉBRÉS, LA PHYLOGÉNIE PRÉDIT LA FONCTION – OU PRESQUE
21.08.2018
Est-ce que conserver les espèces d’une manière qui maximise la représentation de l’histoire évolutive permet de conserver la diversité fonctionnelle? Généralement conclut une nouvelle étude parue dans Nature Communications, et qui s’appuie sur l’analyse de 15 000 espèces de vertébrés. Cependant, il ne s’agit pas d’une stratégie très fiable : un tiers du temps, le choix randomisé des espèces résulte en la conservation d’une plus grande diversité fonctionnelle. Cette étude a été effectuée par un groupe de travail soutenu par l’ICEE et le SDiv.
https://doi.org/10.1038/s41467-018-05126-3
Est-ce que conserver les espèces d’une manière qui maximise la représentation de l’histoire évolutive permet de conserver la diversité fonctionnelle? Généralement conclut une nouvelle étude parue dans Nature Communications, et qui s’appuie sur l’analyse de 15 000 espèces de vertébrés. Cependant, il ne s’agit pas d’une stratégie très fiable : un tiers du temps, le choix randomisé des espèces résulte en la conservation d’une plus grande diversité fonctionnelle. Cette étude a été effectuée par un groupe de travail soutenu par l’ICEE et le SDiv.
https://doi.org/10.1038/s41467-018-05126-3
EST-CE QUE LA DIVERSITÉ ÉVOLUTIVE D’UNE COMMUNAUTÉ EST UN BON INDICATEUR DE LA DIVERSITÉ DES TRAITS?
22.05.2018
Est-ce que la diversité évolutive d’une communauté est un bon indicateur de la diversité des traits? Les écologistes font souvent ce raccourci, mais celui-ci n’a pas été confirmé théoriquement. Une nouvelle étude indique qu’il s’agit habituellement d’une simplification acceptable, surtout lorsque plusieurs traits sont considérés. Cette étude résulte du travail d’un groupe soutenu par l’ICEE et dirigé par Caroline Tucker et Arne Mooers. http://dx.doi.org/10.1002/ecy.2349 |
COMMENT SE FAIT-IL QUE LA STRUCTURE FONCTIONNELLE DES COMMUNAUTÉS MICROBIENNES SOIT SOUVENT CONSTANTE?
18.04.2018
Comment se fait-il que la structure fonctionnelle des communautés microbiennes soit souvent constante, alors même que la structure taxonomique est très variable? Les auteurs et auteures d’un nouvel article publié dans Nature Ecology & Evolution suggèrent que des processus liés aux niches écologiques expliquent ce paradoxe. Cette étude résulte du travail d’un groupe soutenu par l’ICEE et dirigé par Stilianos Louca, Laura Parfrey, et Michael Doebeli. https://rdcu.be/LGzp |
PERTURBATION ANTHROPIQUE DES HERBIERS MARINS13.03.2018
Selon une nouvelle étude, la perturbation anthropique des herbiers marins entraîne la dominance de quelques espèces de poissons et la perte des espèces de poissons avec des histoires de vie spécialisées. Cette étude provient d’un groupe de travail de l’ICEE organisé par Josephine lacarella et Julia Baum, qui a synthétisé les données provenant de 89 herbiers marins de la côte pacifique canadienne. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/gcb.14090/full |
ATELIER DE TRAVAIL SUR LE PROJET LIVING DATA (U. OF BRITISH COLUMBIA, MARS 2018)
01.03.2018
Un atelier de travail sur le projet Living Data s’est tenu à l’University of British Columbia en mars 2018. L’objectif était de mettre sur pied un programme national de sauvegarde de données. Dirigée par l’ICEE, cette initiative mobilise quatre universités, des personnes expertes en science des données et en archivage des données de recherche, ainsi que des partenaires gouvernementaux et associatifs. Les participants et participantes à l’atelier ont soumis une proposition au programme FONCER du CRSNG. |
CONSERVER LA DIVERSITÉ PHYLOGÉNÉTIQUE D’UNE COMMUNAUTÉ N’ASSURE PAS LA CONSERVATION DE LA DIVERSITÉ FONCTIONNELLE
30.11.2017
Dans une étude récente, un groupe de travail financé par l’ICEE a conclu que la conservation de la diversité phylogénétique n’était pas une approche efficace pour conserver la diversité fonctionnelle. Selon des modèles d’évolution réalistes, même la présence d’un signal phylogénétique dans les traits n’assure pas que les assemblages phylogénétiquement riches soient plus fonctionnellement divers. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28595366 |
NOUVELLE BASE DE DONNÉES DE SÉRIES TEMPORELLES DE BIODIVERSITÉ
28.11.2017
Une nouvelle base de données de séries temporelles de biodiversité a été publiée. La base de données « BioTIME » regroupe les données sur l’abondance de plus de 8 millions d’espèces dans plus d’un demi-million de lieux. Celle-ci devrait permettre de réconcilier les différents estimés quant aux variations de la biodiversité – le sujet d’un récent groupe de travail financé par l’ICEE et le sDiv (le Synthesis Centre for Biodiversity Sciences, Allemagne) : Dornelas M, Willis TJ. BioTIME: a database of biodiversity time series for the anthropocene. Global Ecology and Biogeography. 2017 Nov 28 |