La vie à l’orée des bois (Life on the Edge)

Étudiant.es aux cycles supérieurs : postulez pour participer au groupe de travail « La vie à l’orée des bois » (Life on the Edge) du Projet Living Data de l’ICEE
Responsables du groupe de travail : Karen Harper (Saint Mary’s University/Dalhousie University), Anna Dabros (Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts) et Phil Burton (University of Northern BC)
Date du groupe de travail : 10 au 14 novembre 2025 (temps plein)
Lieu en personne : Loon Lake Lodge, Maple Ridge (Colombie-Britannique)
Postulez ici : https://ubc.ca1.qualtrics.com/jfe/form/SV_5vwIaOZCPp2n8Cq
Date limite : le 27 mai 2025
Il est estimé qu’en raison des perturbations anthropiques telles que la foresterie et l’agriculture, plus de 70 % des forêts du monde se trouvent à moins d’un kilomètre d’une bordure. Ces lisières forestières, interfaces entre zones boisées et non boisées, peuvent avoir une influence considérable sur la végétation. Nous ne comprenons toujours pas ce qui détermine l’ampleur de ces effets de lisière, par exemple en quoi ces effets diffèrent selon les types de forêts et de lisières ou selon les régions géographiques. C’est d’autant plus difficile à déterminer que les différences de méthodes d’observation et d’analyse entre les équipes de recherche sont importantes. Dans le cadre de votre participation à ce groupe de travail d’une semaine, vous collaborerez avec des chercheur.es et des étudiant.es aux cycles supérieurs de partout au Canada afin d’effectuer une analyse approfondie de la base de données CanFERN (Réseau canadien de recherche sur les lisières forestières). Nous espérons que cette analyse aidera les praticiennes et praticiens forestiers à quantifier la largeur effective de la végétation de lisière, un facteur clé pour évaluer l’empreinte réelle de diverses perturbations dans les écosystèmes forestiers. Comprendre l’ampleur de l’influence des lisières forestières et, par conséquent, l’étendue de l’habitat forestier intérieur disponible pour la biodiversité indigène, est crucial pour les pratiques de gestion et de conservation des forêts.
Le groupe de travail se réunira du 10 au 14 novembre à Maple Ridge, en Colombie-Britannique, et tous les frais (déplacements, hébergement et repas) seront pris en charge. Les étudiants et étudiantes travailleront avec leurs pairs et avec des expert.es afin de répondre à des questions clés en écologie forestière. Iels auront l’occasion de co-écrire des publications. Iels pourraient également être admissibles à deux crédits de cours. C’est une excellente façon d’acquérir de nouvelles compétences et d’enrichir votre CV !
Pour postuler, les étudiants et étudiantes doivent être inscrit.es à un programme d’études supérieures en écologie, en environnement, en évolution ou dans une discipline connexe dans une université canadienne. Leur université doit être membre de l’ICEE (Institut canadien d’écologie et d’évolution) ou encore iels ou leur superviseur doivent être membres de la SCEE (Société canadienne d’écologie et d’évolution). La priorité sera accordée aux personnes qui ont déjà suivi les cours du Projet Living Data « Statistiques de synthèse pour l’écologie et l’évolution » et « Collaboration scientifique en écologie, évolution et sciences de l’environnement » et aux personnes qui s’engagent à suivre ces cours à l’automne 2025. Avec ces deux cours, la participation à ce groupe de travail remplira la plupart des exigences pour le certificat de l’ICEE en science de synthèse et science collaborative. Les étudiants et étudiantes qui ont participé à un précédent groupe de travail du Projet Living Data ne sont pas admissibles.