INVENTAIRES DES OISEAUX URBAINS DE VANCOUVER C.-B. DEPUIS LES ANNÉES 1960

La stagiaire en sauvetage de données : Andrea Brown
 
Le monde devient plus urbain. Comme de nombreuses grandes agglomérations, Vancouver a augmenté en densité et en superficie au cours du siècle dernier. L’urbanisation diminue la disponibilité des zones naturelles et boisées ; augmente la fragmentation entre les habitats plus petits ; et a été associée à des réductions de la richesse spécifique des oiseaux. L’effet du développement urbain sur les oiseaux de Vancouver est inconnu, mais pourrait être déterminé en comparant les inventaires aviaires actuels aux inventaires historiques. Les études de Weber 1967, Lancaster 1974 et Melles 1994 fournissent une base de référence quant à la diversité, à la densité et à la répartition des espèces d’oiseaux dans les zones urbaines de Vancouver de 1960 à 1995.

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Wayne C. Weber (1967) a rédigé son mémoire de maîtrise (Département de zoologie de l’UBC) sur Les oiseaux dans les villes : une étude des populations, de l’écologie alimentaire et des sites de nidification des oiseaux urbains. Le mémoire de Weber se consacrait à l’écologie des oiseaux urbains de 1968 à 1970, et utilisait quatre parcelles de recensement toute l’année et deux parcelles de recensement d’hiver à Vancouver ; deux parcelles d’hiver à Ottawa, Ontario ; et deux parcelles d’hiver à Sacramento, Californie.

Richard K. Lancaster (1974) a rédigé son mémoire de maîtrise (en zoologie à l’UBC) sur Les communautés d’oiseaux en relation avec la structure des habitats urbains. Il a utilisé huit parcelles d’étude à Vancouver (d’environ 8 ha chacune) pour évaluer la diversité des espèces d’oiseaux, leur richesse spécifique, l’uniformité et la diversité totale.

Stephanie J Melles (1994) a écrit son mémoire de maîtrise (UBC, Faculté de foresterie) sur Les effets des caractéristiques du paysage et de l’habitat local sur les communautés d’oiseaux : une étude du gradient urbain dans le grand Vancouver. Les données sur les oiseaux ont été recueillies pendant deux ans sur 285 sites d’observation à Vancouver et à Burnaby, en Colombie-Britannique. Les données ont été utilisées afin d’examiner les associations entre la répartition des espèces, les guildes de nidification et les variables de l’habitat.

La stagiaire du PLD, Andrea Brown, de l’Université McGill, a transcrit, archivé et correctement structuré les données d’inventaire des trois thèses afin de permettre leur utilisation et leur analyse ultérieures. 
 
Chaque tableau de données brutes de Weber (1967) et Lancaster (1974), y compris les annexes, a été transcrit du format PDF en fichiers .csv. À l’aide de R, des fichiers contenant des types de données comparables, telles que des données de recensement d’oiseaux pour chaque parcelle ou des relevés de plantes, ont été compilés avec des informations d’identification supplémentaires (par exemple, parcelle, saison). Les données ont ensuite été nettoyées et reformatées afin qu’elles soient facilement accessibles et utilisables. Un fichier de métadonnées pour les deux études a été créé afin d’inclure des notes des thèses originales, ainsi que des informations sur les tableaux originaux qui ont été compilés dans les tableaux composites. 
 
Les données de Melles (1994) étaient déjà numérisées et n’ont nécessité qu’une manipulation dans R afin de les restructurer en deux fichiers de données brutes de recensement d’oiseaux et un fichier décrivant les données environnementales pour chaque site de recensement. Deux fichiers supplémentaires ont été créés à partir du mémoire original pour lister les espèces répertoriées et les guildes de nidification. Des métadonnées ont également été créées pour l’ensemble de données de Melles, y compris des informations sur la relation entre les fichiers originaux et les nouveaux fichiers.
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Ces relevés d’oiseaux historiques sont maintenant reproduits par Harold Eyster (UBC) afin de déterminer comment ces communautés d’oiseaux urbains ont changé au fil du temps. La préservation des données écologiques dans les mémoires d’études supérieures fournit des bases de référence importantes pour comprendre les impacts des changements anthropiques de l’habitat.