Stagiaire en sauvetage de données :
Olivia Rahn L’Indice planète vivante (IPV) suit les tendances démographiques à long terme des populations de vertébrés à travers le monde. Ces tendances démographiques sont publiées dans le Rapport planète vivante du Fonds Mondial pour la Nature (WWF). La base de données est organisée et gérée par plusieurs organisations, dont la London Zoological Society. Bien que la base de données soit vaste et ait été utilisée pour de nombreuses analyses différentes des populations de vertébrés, un grand nombre de ces enregistrements ne sont pas géoréférencés ou pas à l’aide d’un protocole standardisé. Cela limite la portée des analyses pouvant être effectuées à l’aide de ces données. Par exemple, les analyses qui intègrent des données climatiques locales ou des données sur les changements d’usage des terres nécessitent un géoréférencement précis. Tout au long de ce stage, les étudiantes aux cycles supérieurs Mary Paz Mañé et Olivia Rahn ont travaillé avec Valentina Marconi, Louise McCrae et Stephanie Deinet de la London Zoological Society afin de développer un protocole de géoréférencement des enregistrements de vertébrés canadiens dans la base de données IPV. La première étape de ce processus consistait à identifier les différents types de données associées à chaque enregistrement : certaines données sur les tendances populationnelles proviennent d’articles de revues avec des cartes associées ou des coordonnées précises, d’autres contiennent des descriptions générales des zones d’étude, et d’autres entrées ne contiennent aucune information géospatiale. Les stagiaires ont ensuite identifié différents types de données accessibles au public qui pourraient être utilisées pour faciliter le géoréférencement des enregistrements, principalement en délimitant les contours des parcs provinciaux et nationaux, des zones protégées, ainsi que les limites administratives du Canada. Ces informations ont été utilisées pour créer un protocole qui explique comment géoréférencer les entrées en utilisant à la fois les informations fournies dans la source originale et les données spatiales recueillies par les stagiaires. Les stagiaires ont également écrit une série de scripts R qui peuvent être utilisés pour calculer de nouvelles informations spatiales à ajouter à l’ensemble de données IPV, y compris de nouveaux centroïdes populationnels. Le protocole de géoréférencement et les scripts R qui lui sont associés seront accessibles au public via l’Open Science Framework (OSF). Le protocole sera utilisé à l’avenir pour le géoréférencement de tous les enregistrements canadiens dans l’ensemble de données IPV, et pourra être récupéré par les protocoles de géoréférencement appliqués à l’ensemble de données mondial.
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May 2024
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